Quand on parle de “ville intelligente” en Afrique, on pense souvent à des métropoles ultra-technologiques, bardées de capteurs et de réseaux connectés.
Avec Africitizen, nous défendons une autre vision : une ville intelligente est avant tout une ville qui offre à ses habitants le minimum vital pour bien vivre :  accès à l’éducation, à l’eau, à l’énergie, à la mobilité, à la dignité.
Dans des pays en forte croissance comme le Bénin ou la Côte d’Ivoire (avec des prévisions supérieures à 7 %), les villes se transforment rapidement. Mais cette transformation s’accompagne de plusieurs défis : le changement climatique, la pression foncière, la montée des inégalités.
Les populations qui vivaient autrefois de leur environnement immédiat avec des activités comme pêche, agriculture, artisanat local — voient leurs moyens de subsistance s’effondrer.
Sans accompagnement culturel ou économique pour intégrer les nouveaux systèmes, elles sont repoussées vers des quartiers informels, souvent marginalisés et oubliés.
Ces espaces deviennent le réceptacle de frustrations, d’injustices, de sentiments d’abandon. Et les communes, souvent peu outillées, n’ont ni les moyens ni les compétences pour répondre à la complexité de cette dynamique urbaine.
Comment éviter cette fragilité grandissante, qui semble presque inévitable si rien n’est fait ?
Avec Africitizen nous développons des espaces de co-réflexion pour imaginer une urbanisation “anti-fragile”.
Nous partons du terrain, de l’humain, de l’écoute des aspirations locales.
Nous aidons les villes à comprendre leurs territoires, à repérer les potentiels cachés, à impliquer les habitants dans la construction d’un écosystème urbain plus juste, plus durable — un écosystème où chacun gagne, évolue, et protège son cadre de vie.
C’est cette vision-là que nous portons :
une ville intelligente, parce qu’elle comprend et respecte la vie humaine.